En coup de vent …

J’ai à peine posté ce dernier article du 31 décembre que nous voici déjà au 4 février. Quelle est cette diablerie ? Aurais-je emprunté le couloir du temps comme notre ami Jacquouille ? Que nenni ! J’ai simplement été très (trop) occupée et il m’a bien fallu prioriser. Encore une fois l’écriture est passée à la trappe ! Mais cette fois-ci je ne m’en veux pas. L’ère de la culpabilité est révolue. Surtout que je n’ai pas procrastiné. Du moins pas plus d’un jour ou deux.

Ce mois de janvier a été riche à tous niveaux. J’aurai de quoi écrire lorsque je ferai mon bilan 2024. Je n’oublie pas d’ailleurs que j’ai les 6 derniers mois de 2023 à relater. Bref je voulais juste écrire quelques lignes pour relancer ma machine à bloguer et avoir le plaisir de poster la bouille à Jacquouille !

Comme un lundi…

État des lieux

En relisant un peu mon blog histoire de me remettre à jour (par un phénomène que je n’explique pas j’oublie la plupart des textes que j’écris), j’ai pris conscience d’une chose : les seuls moments où je prenais la plume jusqu’à maintenant étaient ceux où je me sentais le plus mal, ceux durant lesquels la mélancolie m’envahissait et pouvait me noyer si je ne lâchais pas un peu de pression.

Lors de ces périodes je ne pouvais pas faire autrement que de noircir des pages et des pages de mes états d’âmes, toujours les mêmes, éternelles rengaines qui arrivaient à me fatiguer de moi-même. Je m’usais de l’intérieur à ressasser indéfiniment ce qui aurait pu ou ce qui aurait du, ce qu’il aurait fallu ou ce que j’aurais voulu si j’avais su. Bref trop de rimes en U. C’est foutu. On n’en parle plus ! Poil au c.. !

Et miracle ! En août dernier j’expliquais ici comment j’avais suturé mes plaies et surtout sublimé mes cicatrices à l’aide du Kintsugi. Trois mois plus tard, et alors que j’avais essayé auparavant toutes les manières possibles et imaginables de fermer mes blessures, je peux vous assurer que c’est la meilleure technique de tous les temps. Les fils dorés tiennent bon et diffusent une jolie lumière. Je me sens mieux à l’intérieur de moi. Je peux continuer à écrire le triste et le gris mais également le joyeux et le coloré. Je peux aussi écrire le reste. Tout le reste.

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