Défi 30 jours : pause

Les jours gris me rattrapent. J’ai cru pouvoir résister à coups de pensées positives et de méditation. Mais rien n’y fait ils sont plus forts que moi, surtout quand ils sont accompagnés de douleurs physiques. J’ai l’impression qu’ils se manifestent dans mon corps pour mieux faire céder mon esprit. Saletés. Je n’abandonne pas. Je remets à un tout petit peu plus tard. Je reviens vite. Prenez soin de vous.

Défi 30 jours : Méditer #9

Bon le problème du « Défi 30 jours : Méditer » c’est que mon blog ressemble à un éloge de la méditation alors que c’est quand même pas ma principale source d’intérêt. Il faudrait que je poste des billets sur d’autres sujets, et ce n’est pas ce qui me manque, mais l’article quotidien du défi me prends déjà pas mal de temps. Me voilà bien !

Aujourd’hui je vais donc faire court, enfin je vais essayer car je me rends compte que je suis super bavarde ici, bien plus que dans la vraie vie. Sujet du jour de Maître Christophe André « Faire un scan corporel ». Ça je sais faire aussi puisque je suis une adepte de la pratique de l’eutonie. Hein, quoi, kècecé l’eutonie ? Et bien je n’ai jamais vraiment su l’expliquer mais ça m’a fait et ça me fait toujours beaucoup de bien. J’a commencé il y a plus de quatre ans maintenant et j’ai l’impression d’avoir repris de l’épaisseur, d’avoir (un peu) raccommodé ma tête et mon corps. Voilà ce qui est écrit sur la page d’accueil du site www.eutonie.com que je vous invite à visiter :

L’eutonie est une pratique corporelle basée sur l’écoute et l’observation des sensations. Développer une meilleure sensibilité facilite la détente, le mouvement et la posture, et enrichit la qualité de vie.
Soulager et prévenir les tensions inutiles, les habitudes motrices ou posturales inappropriées, c’est gagner en aisance, habileté et spontanéité au quotidien.
Le contact avec soi-même, dans un corps authentiquement habité et plus consciemment relié au monde, génère équilibre, sens et fécondité dans sa vie personnelle.

Voilà maintenant vous savez tout, ou presque. Quant à ma méditation du jour elle a été tellement simple que je suis partie loin … Pour la première fois j’ai peut-être atteint un tout début d’état méditatif et c’est ma foi surprenant mais très agréable. Je me sers également des exercices basés sur la respiration pour m’endormir et c’est très efficace. Ça ne m’empêche pas de me réveiller douze fois par nuit mais au moins je m’endors facilement. Et c’est déjà pas mal !

Sur ces bonnes paroles je m’en vais tenter d’écrire un petit truc différent pour changer un peu et ne pas vous perdre en route. Pleins de bécots en attendant. Et surtout prenez soin de vous !

Défi 30 jours : Méditer #8

C’est parti pour la deuxième semaine de mon défi méditation. Après sept jours de séances audios courtes d’environ 3:30 minutes, je commence des écoutes d’une durée de 7 à 8 minutes. Attention ça ne rigole plus.

Aujourd’hui je me suis installée sur ma terrasse, tout près des herbes hautes et des bacs de plantes aromatiques. J’aime particulièrement ce petit endroit de mon jardin car il y a de la vie. Ça bourdonne, ça chante, ça se pose et ça s’envole. Et surtout ça sent bon la menthe, la sauge et la ciboulette. C’est parfait !

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Mon nouvel ami virtuel Christophe André me guide tout au long d’une séance intitulée « Prendre conscience du corps respirant ». C’est un exercice qui m’est plutôt facile car ma respiration et moi c’est une grande histoire en plusieurs chapitres. Je vous la fais brève :

Chapitre 1 : c’est qui la patronne ?
Apparemment ce n’est plus moi. À mon réveil après mon accident j’ai une trachéotomie et je suis reliée à un respirateur artificiel. Je ne peux plus respirer seule et personne ne sait alors si ce sera à nouveau possible un jour. Je ne peux pas parler non plus. Je suis bercée par le rythme de cet appareil qui me maintient en vie et il devient vite mon meilleur ami. Quand au bout de 6 semaines on m’annonce qu’on va tenté de me sevrer je suis en totale panique. La première fois est terriblement angoissante bien qu’elle ne dure que quelques secondes. Et puis minute par minute je reviens à la vie chaque jour un peu plus. Je respire enfin seule. Je garde encore quelques semaines une canule en argent qui me permet de parler. Bon je pourrais doubler Dark Vador sans problème mais au moins je peux communiquer. Quand on la retire définitivement de ma gorge et qu’on laisse l’orifice se refermer seul je commence à avoir des angoisses. Et si je m’étouffais ?

Chapitre 2 : je t’aime moi non plus.
Ma capacité respiratoire est maintenant d’environ un litre. Je ventile très mal et je m’encombre régulièrement. J’ai 18 ans, je suis tétraplégique, je vis à 400 kms de ma famille et de mes ami.e.s, j’en bave en rééducation et je poursuis parallèlement ma scolarité. Alors le soir je retrouve mes potes de galère, je décompresse et je teste mes nouvelles limites. Alcool, tabac, cannabis … les bronchites se suivent et se ressemblent … J’ai 19 ans et je fais une embolie pulmonaire suite à des phlébites profondes provoquées par la pilule et la clope. C’est pas à 40 ans qu’on fait ça normalement ? Oui mais être tétraplégique c’est prendre un peu d’avance, leçon à retenir pour plus tard … J’ai 20 ans, c’est la coupe du monde en France, je vais 3 jours aux Eurockéennes et je trouve la limite. À mon retour au centre de rééducation je ne peux plus respirer, j’ai l’impression de me noyer à l’intérieur de moi. Direction le service de réanimation où j’apprends que j’ai eu mon baccalauréat alors qu’on me fait une fibroscopie. C’est une infirmière qui me l’annonce en jugeant bon d’ajouter « et avec mention ». J’ai envie de lui dire d’aller se faire foutre mais la caméra dans mes bronches m’oblige à rester polie. Je regarde la finale depuis mon lit, en compagnie de mon amoureux du moment qui doit me maudire aujourd’hui de lui avoir fait manquer un tel événement … J’ai 24 ans et je ne compte plus mes épisodes bronchiques. Je partage ma vie avec ex-chéri coco auquel j’impose mon tabagisme, lui qui déteste ça. À chaque encombrement j’arrête de fumer, pour reprendre de plus belle une fois que ça va mieux. Et puis un vendredi 17 janvier je tombe sur une émission où une soignante aide un homme atteint d’un cancer à fumer … par sa canule. C’est le déclic qu’il me fallait. Le lundi suivant, jour de l’anniversaire d’ex-chéri, j’arrête de fumer. Ça a fait 15 ans cette année.

Chapitre 3 : le souffle de vie
Arrêter la clope ne résout pas mon problème en une seconde. Je continue d’être malade régulièrement, en moyenne 3 fois par an, avec des épisodes plus ou moins sévères. Néanmoins je ne suis plus hospitalisée. Et puis je rencontre un kiné qui prends le temps de m’expliquer le mécanisme de la respiration, de me rassurer sur ma capacité respiratoire qui est bien plus importante que ce que j’imagine, qui m’apprends à remplir tranquillement mes poumons et à expectorer efficacement. C’est un renouveau et au lieu de détester ce souffle court qui est source d’angoisse je l’apprivoise pour mieux le maîtriser. Aujourd’hui je ne fais presque plus de bronchites, je ne me fais plus vaccinée contre les infections à pneumocoque ou contre la grippe et ce fameux kiné est devenu un de mes meilleurs amis.

Tout ça pour vous dire que prendre conscience de mon corps respirant n’est vraiment pas compliqué. Cette première longue séance a donc été agréable et facile à suivre. Rendez-vous demain pour une nouvelle étape. En attendant prenez soin de vous !

Défi 30 jours : Méditer #7

Quel drame ! Je n’ai pas eu le temps hier de m’ouvrir au bonheur. Enfin si. Mais pas avec Christophe André comme je l’avais prévu. J’ai eu une magnifique journée parce que j’étais avec mes filles, en famille, pour célébrer les mamans, sous le soleil et un verre de rosé à la main en mangeant un délicieux gâteau à la framboise. Ça ressemble au bonheur non ?

Quand je dis que je n’ai pas eu le temps ce n’est pas tout à fait vrai. Disons que je n’ai plutôt pas pris le temps de m’isoler 20 minutes pour méditer. C’est que j’ai un quotidien bien particulier, avec la présence quasi permanente de mes accompagnantes. Et c’est parfois compliqué de trouver un moment pour soi quand il faut se préparer , donner les « directives » et penser à ne rien oublier.

C’est pour cette raison qu’hier je n’ai pas posté mon défi #7 et qu’il y en aura deux aujourd’hui.

C’est très tôt ce matin que j’ai lancé l’application et que j’ai laissé Christophe me guider vers le bonheur. Je n’ai pas encore atteint le nirvâna mais c’est plus simple de me « mettre dedans ». J’ai terminé le cycle de méditations courtes. J’attaque tout à l’heure les plus longues.

En attendant je vous souhaite une belle journée. Prenez soin de vous 💜🙏

Défi 30 jours : Méditer #6

Un peu plus en forme aujourd’hui. Endormie à 00:30 après avoir regardé la finale de Kho Lanta. D’ailleurs petite parenthèse : c’était quoi cette arnaque ? Pas d’émission en directe pour les voir se faire des courbettes hypocrites, c’est même pas drôle. Et ce matin les yeux ouverts à 7:00 par Vie N°1 qui trouve normale de me réveiller puisqu’elle n’a plus sommeil.  Quand je lui ai fait remarqué que c’était un peu égoïste quand même, que j’aurais aimé dormir une heure de plus, elle m’a rétorqué qu’il faut assumer son rôle de maman. Les enfants sont formidables non ?  Attends ma jolie quand tu voudras faire la grasse matinée, maman saura assumer son rôle et te lever à 7:00, ne t’inquiètes pas.

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Pour le coup j’étais prête plus tôt que prévu et j’ai profité de leur escapade au magasin « de la fête des mères mais chut c’est un secret » pour écouter mon petit cours du jour qui s’intitule « apprivoiser la douleur ». Christophe André me propose cette fois d’observer avec bienveillance mes douleurs, physiques ou psychologiques, et comme toujours de ne pas les juger. Dans l’émission « Enquête de santé » consacrée à la méditation et dont je vous ai déjà parlé cette semaine, une femme expliquait comment se mettre en état de pleine conscience l’a aidé à supporter les premiers moments après avoir été brulée au 3ème degré sur une grande partie de son corps. Alors que les secours s’affairaient autour d’elle, elle s’est concentrée sur sa respiration et affirme que ça l’a soulagée et qu’aujourd’hui encore elle médite pour mieux vivre ce traumatisme. Une sacrée leçon !

Je me suis donc installée sur ma terrasse, profitant du soleil et d’une légère brise, des odeurs d’herbe fraichement coupée, de ciboulette et de menthe poivrée plein les narines. Tout était réuni pour une belle séance. Et ce fut le cas. Peut-être la meilleure de la semaine. Un 6ème jour concluant et motivant.

Comme je suis curieuse j’ai regardé quel sera le thème de demain. Wahou il me tarde d’y être car c’est « s’ouvrir au bonheur ». Un dimanche de fête des mères cela ne s’invente pas !

Défi 30 jours : Méditer #5

Constat du jour : il faut être en forme pour méditer ! C’est une activité qui demande de  l’attention et une totale disponibilité, deux choses dont j’ai totalement manqué aujourd’hui. Christophe André me proposait « une pause en pleine conscience » et j’ai vraiment essayé de la prendre, cette pause. Mais rien à faire. Je pense que méditer s’inscrit dans une hygiène de vie plus globale que je n’ai pas pour l’instant, notamment en ce qui concerne le sommeil. La prise de conscience continue et c’est vraiment motivant. Je vais donc aller m’allonger et tenter de passer une nuit digne de ce nom. Demain est un autre jour. Je vous souhaite une belle soirée. Prenez soin de vous.

Défi 30 jours : Méditer #4

Il est 23:03 et je viens seulement de trouver quelques minutes pour méditer. Je vous avoue que si je ne m’étais pas lancé ce défi la lumière serait déjà éteinte et j’essaierais de calmer mes pensées pour trouver le sommeil. Tiens justement ce quatrième jour Christophe André me propose d’ « Observer ses pensées ». Voilà qui tombe à pic !

Il faut dire qu’il y a un sacré boulot pour mettre mon esprit en veille, d’autant que la journée a été riche en échanges. En effet j’ai passé la journée en conseil de région pour l’association APF France handicap au sein de laquelle je suis une élue départementale et régionale. Nous nous sommes retrouvés pour débattre des prochaines actions à mettre en place et de la politique à adopter. J’aime ces discussions et les projets qui en découlent, c’est stimulant et extrêmement intéressant.

Et pour ne rien gâcher cette réunion a eu lieu à Saint Laurent en Granvaux dans le Jura, à la Ferme Léonie.

Et c’est quoi cette ferme ? Et bien c’est une jolie histoire : en 1981 la délégation APF du jura lance un appel dans « la voix du Jura » afin de trouver un lieu de vacances pour les personnes en situation de handicap et ses adhérents. Dans la semaine qui suit, Léonie Vuillet prend contact avec la délégation et annonce qu’elle est prête à léguer sa ferme à l’association après son décès. En 1993, deux ans après son décès, la délégation entreprend des travaux et conformément à son vœu, la Ferme de Léonie deviendra un lieu d’accueil, de loisirs et de vacances.

J’aime beaucoup cet endroit. C’est calme et apaisant. Et même si c’est à deux heures de route de chez moi ça me fait toujours plaisir d’y aller.

Mais revenons-en à notre sujet. Ces quelques minutes à observer mes pensées sans les juger ont été assez simples. Je pensais avoir du mal mais je suis facilement entrer dedans. Je crois que je commence à saisir le principe. Et à l’apprécier.

Voilà il est enfin l’heure de fermer les yeux, le marchand de sable est passé. Je vous souhaite une belle nuit. Prenez soin de vous.

Défi 30 jours : Méditer #3

Je vous écris aujourd’hui depuis la salle d’attente de notre orthopédiste à Besançon. Vie N1, en plus d’avoir le nez cassé, est suivie depuis plusieurs mois pour des problèmes de dos. Elle est grande. Très grande pour son âge. Et sa colonne vertébrale fait les frais de cette croissance accélérée. Nous venons donc vérifier que le corset qu’elle porte chaque nuit suffit à corriger sa cyphose ou s’il faudra également qu’elle le porte le jour. Verdict dans quelques minutes …

Je profite donc de ce temps « perdu » pour rédiger mon billet quotidien et vous faire mon petit résumé méditatif. Et figurez-vous qu’aujourd’hui le défi est relevé. Une pause de 20 minutes  avec pour thème « Accueillir les sons ». Et des sons il n’en manque pas chez moi. Entre les ronflements incessants de mon Carlin, les voitures qui passent en contrebas et la volaille du voisin qui piaille en continu, j’avais de quoi m’exercer. C’est très intéressant comme exercice, écouter sans juger, sans mettre une pensée sur chaque petit bruit et réussir à les laisser être sans qu’ils ne vous gênent. Et je ne me suis même pas endormie alors que j’ai passé une nuit chaotique.

Voilà qui me laisse beaucoup d’espoir pour la suite de ces 30 jours. Je vais continuer d’attendre notre tour en tentant une petite méditation tiens … Belle soirée et prenez soin de vous 😊

Défi 30 jours : Méditer #2

Je dois l’avouer ce second jour est un échec cuisant. Ce n’est pas la grande forme et à deux reprises je me suis endormie en écoutant mon nouvel ami Christophe André qui me proposait pourtant un programme sympathique « Habiter son corps ». Je n’ai rien habité du tout et j’ai sombré les deux fois en moins de deux minutes. À ma décharge j’ai dormi cette nuit avec mes deux lionnes et ce n’est pas de tout repos. N°1 s’est cassé le nez la semaine passée et a du mal à respirer, donc à s’endormir. N°2 est un pot de colle qui vous grimpe dessus toute la nuit en vous empoignant les cheveux. Je tenterai à nouveau ce soir mais je n’ai pas grand espoir vu mon état de fatigue. C’est qu’il faut être éveillée pour méditer. Voilà donc un petit billet succinct qui ne raconte pas grand chose … rendez-vous demain pour la suite de l’aventure que j’espère plus interessante. Prenez soin de vous :)

 

Défi 30 jours : Méditer #1

Premier jour de ce défi et déjà je me demande pourquoi j’ai entrepris ce voyage. C’est un aspect agaçant de la cyclothymie, ce qui t’emballe complètement le dimanche te désespère le lundi. Mais puisque je l’ai lancer, je vais m’y tenir et poster, comme promis, un petit mot chaque jour. C’est un bon exercice pour apprendre à maitriser mes humeurs. Car je sais au fond que la véritable moi est celle d’hier pleine d’entrain et non pas celle d’aujourd’hui qui me donne l’impression d’être en slow motion.

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Pour commencer j’ai fait le tour des applications sur l’App Store car je ne sais pasencore méditer seule. J’ai choisi celle du magazine Psychologies.com, bercée par la voix du maître incontesté de la méditation de pleine conscience en France, Christophe André. Ces sept premiers jours je me servirai donc des méditations guidées courtes, et pour aujourd’hui c’est « Suivre son souffle » qui m’accompagne. Comme je ne peux pas m’assoir dans la position conseillée j’ai choisi de m’affranchir de cette contrainte et de méditer comme je peux, et toujours de mon mieux, sans culpabilité. Pour cette première fois ce sera allongée, au petit matin, porte-fenêtre grande ouverte laissant entrer l’air frais et les premiers rayons du soleil.

Je ne vais pas vous décrire en détail chaque méditation. Simplement peut-être vous dire que pour cette première fois ça n’a pas été trop mal, et que ces petits enregistrements audios ont l’avantage de ne pas avoir de gong de fin. Ainsi on peut continuer au delà des 3 minutes et quelques proposées. Pour ma part ce furent 25 minutes durant lesquelles j’ai suivi tant bien que mal mon souffle, quand je ne suivais pas mes pensées, qui se bousculent par milliers dans ma tête. Dans l’émission « Enquête de santé » diffusée sur France 5 la semaine dernière, Christophe André expliquait en substance que la méditation est à l’esprit ce que le sport est au corps. J’ai l’impression que chez les personnes privées de leur mobilité, l’esprit récupère toutes les tensions que le corps ne peut pas exprimer, par le sport, mais également par d’autres biais comme la danse ou la sexualité. Il me semble que la médiation de pleine conscience peut être un bon moyen de canaliser ce trop plein de tensions, d’énergie qui ne peut pas toujours sortir, et surtout pas sans l’aide d’un tiers pour nombre de personnes handicapées, notamment physiques. Je suis à l’affût de tout ce qui peut m’aider à me sentir mieux de manière autonome. Je crois que la méditation est un bon moyen. Je suis heureuse finalement de m’être lancée ce défi.

En me relisant je me rends compte que ce premier jour est déjà riche d’enseignements. Mes lionnes seront de retour dans moins d’une heure de leur week-end chez papa. La maison va reprendre son rythme, ses odeurs et ses bruits, entre les crêpes et les douches, les chamailleries et les bisous d’amour. J’ai profité comme toujours de ces moments en solo pour lire « Le premier jour du reste de ma vie » de Virginie Grimaldi. C’est joli, c’est léger. Des histoires de femmes que je vous conseille vraiment. Et puis je continue mon voyage chez Sagan. Après « Bonjour tristesse » et « Un certain sourire » que j’ai tout les deux adoré, « Dans un mois, dans un an » m’a laissée un peu plus sur ma fin même si le style et la passion que vivent les personnages m’ont encore une fois cueillie. Finalement le slow motion me va bien.

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Défi 30 jours : Méditer

Cela fait plusieurs mois que j’aimerais commencer la méditation. J’ai acheté les bouquins, installé des applications et j’essaie tant bien que mal de prendre un peu de temps pour m’y mettre mais ce n’est pas assez régulier pour que j’y trouver un quelconque bienfait. Ça me demande une discipline que je n’arrive pas à m’imposer. Et ça m’agace …

Je vous en parle car cette semaine j’ai vu l’émission « Enquête de santé » sur France 5 consacrée à l’art de la méditation. Des propos très intéressants qui m’ont donné encore plus envie de me lancer.

Mais il me fallait une motivation supplémentaire, un booster psychologique. Et voilà que le principe du défi « Essayer quelque chose de nouveau pendant 30 jours » apparaît dans mon fil de lecture. Bingo ! Je vous laisse découvrir la petite vidéo ci-dessous qui m’a décidée à tenter le coup …

Les 30 prochains jours seront donc ponctués d’une séance de méditation. Et pour tenir mon engagement je posterai une photo et un petit mot quotidiennement, histoire de me sentir moins seule et de partager mon aventure avec vous. À demain pour le premier épisode !