Rappelle-toi, avant l’orage …

Lomepal – Bécane (feat Superpoze)

C’est l’anniversaire de Lomepal aujourd’hui. Il a 31 ans. J’aime ce mec. Introverti. Lunaire. Et qui écrit des textes qui me touchent. C’est comme ça. Difficile d’expliquer pourquoi. Cette chanson en particulier, « Bécane », me fout des bouffées de nostalgie, comme s’il racontait un truc que j’ai vécu. Alors que non. C’est fou d’avoir un tendre regret pour un souvenir qui ne m’appartient pas. La première fois que j’ai entendu le refrain j’ai même pleuré. Je pouvais sentir le vent dans mes cheveux et les mains d’une fille autour de moi. Et je pouvais m’entendre lui dire « Bébé serre-moi fort ». Alors que jamais je pourrais appeler quelqu’un bébé. Plutôt mourrir ! J’ai jamais eu de Peugeot 103 ni rien qui ressemble de près ou de loin à une mobylette. Drôle de sensation. Une dinguerie comme disent mes enfants et Roman Frayssinet (que j’aime aussi, ainsi que mes enfants hein, je précise quand même qu’on aille pas dire que je préfère Lomepal et Roman à ma progéniture). Si quelqu’un.e a déjà ressenti de la nostalgie, manifestez vous ! Pour les autres je vous dis à demain devant la porte N°5 pour un nouveau billet aussi palpitant qu’intéressant !

Radio Nostalgie

Je suis une grande nostalgique. Du coup ce n’est pas toujours gai dans ma tête, j’ai souvent des relents d’instants passés et mon hyperesthésie (je vous laisse chercher la définition j'ai une totale flemme aujourd'hui) leur donne particulièrement corps. Je n’ai pas seulement l’image mais toute une ambiance sonore, olfactive et je ne sais quoi d’autre qui me vient à l’esprit.

Aujourd’hui des souvenirs se sont bousculés toute la journée car j’ai vendu une commode à laquelle j’étais trèèèèès attachée. Je l’ai vraiment laissée partir à contre-coeur mais ça fait partie de l’opération « TRP », comprenez Table Rase du Passé, que j’ai entamée il y a quelques temps. Cette commode (et une petite table qui résiste encore) a vu la couleur de tous mes intérieurs, depuis mes 20 ans et mon premier appartement jusqu’à mon chez-moi alsacien. Elle a été témoin de toutes mes péripéties et ses 14 tiroirs ont contenu pleins de petits bouts de ma vie. J’aime ce meuble et je suis triste de l’avoir vu partir même s’il rejoint la chambre d’un petit garçon de 4 ans. J’espère qu’il pourra y cacher ses trésors et qu’il ne la maltraitera pas trop. J’ai bien conscience que cette histoire peut faire sourire mais comme pour ma voiture en juillet dernier, j’ai versé ma larme et je vais sûrement mettre quelques jours à ne plus y penser. Adieu jolie commode, je te souhaite une belle nouvelle vie !