Encore une histoire de phobies …

Je suis à mi-chemin pour relever mon défi. Treizième jour de publication de mon Calendrier de l’Avent. Et trois billets qui parlent de phobies sans même que je ne m’en rende compte (oui il est question de peur aujourd’hui encore). S’il y a un psy caché parmi vous, qu’il éclaire ma lanterne car je commence à trouver ça étrange ! Mais revenons-en à ce calendrier …

Je ne vous cache pas que j’ai un peu ajusté les conditions que je m’étais fixées, notamment l’horaire de publication. Je pensais poster à 12:00 sans faute les 24 billets. Il est 16:47 et j’écris seulement ces lignes. Il doit y avoir moyen de s’organiser en écrivant à l’avance mais je n’y arrive pas. Après la coach en HPI et la coach en écriture, je ne vais quand même pas prendre une coach en organisation. Remarquez je me suis offert une aide pour tout ce qui est paperasse. Je dois avoir une phobie administrative ou un truc comme ça. Rien que de l’écrire j’ai une boule au ventre. Depuis que cette femme vient m’épauler dans la gestion de mon courrier et de mes papiers, je n’ai (presque) plus de relances ou de majorations pour impayés. Elle passe également les coups de fil pour réclamer ou s’excuser à ma place. Parce que je dois aussi avoir une phobie du téléphone. Et j’ai même pas honte ! C’est sûrement l’argent le mieux utilisé de mon budget, après le massage du visage par mon esthéticienne.

Bon c’est pas tout ça mais mon billet du quatorze ne va pas s’écrire tout seul. À défaut d’être organisée, je me suis promis d’être persévérante. Ça n’a l’air de rien ce petit défi mais ça représente beaucoup pour moi. Sur cette confidence je vous souhaite une bonne soirée et je vous dis à demain pour d’autres palpitantes aventures du Noël d’Amélie !

Douzophobie

J’ai failli ne pas écrire aujourd’hui. J’avais envie d’une pause. Et puis je me suis souvenue que j’avais pris un engagement. Avec moi-même certes. Et sans pression. Mais un engagement tout de même. Et un calendrier auquel il manque un jour ça n’a aucun sens. À moins d’avoir une bonne excuse comme une phobie du nombre 12. J’ai cherché rapidement le nom exact de cette phobie mais je n’ai pas trouvé. Il y a la tetraphobie (le chiffre 4), l’octophobie (le chiffre 8), la triskaïdekaphobie (le nombre 13) et même l’hexakosioihexekontahexaphobie (le nombre 666). Mais point de phobie du 12.

J’ai tenté de me satisfaire de cette réponse mais la voix dans ma tête qui ressemble à celle de ma prof de math de sixième n’arrête pas : comment s’appelle la phobie du 12, comment s’appelle la phobie du 12, comment s’appelle la phobie du 12 ? Tais-toi Jacqueline et laisse moi réfléchir. Puisqu’un polygone à 12 côtés s’appelle un dodécagone je suppose que la phobie du 12 se nomme la dodécaphobie. C’est bon t’es calmée la-haut ?

Voilà donc ce billet fort utile pour ce douzième jour de mon calendrier de l’Avent. Ne me remerciez pas, c’est cadeau pour vos discussions de fin d’année. Douce fin de journée et à demain sans faute et même avec plaisir puisque je dois l’avouer, je suis triskaïdekaphile !