Préparatifs

Parfois on attend impatiemment un moment particulier. Un anniversaire. Des vacances. Une fête. Des retrouvailles. On y met du cœur. De l’énergie. Et l’espoir que tout se déroule comme on le rêve. Et on y croit malgré cette petite intuition qui nous dit que ça ne va pas être si simple que ça en a l’air. Et effectivement ça ne l’est pas.

Ce calendrier que je pensais être un exercice un peu désuet, une occupation légère et festive, m’amène sur un chemin de réflexion inattendu. L’assiduité à laquelle je me suis tenue, me révèle une facette de moi-même que je ne soupçonnais pas et une certaine satisfaction à me surpasser. Le billet d’aujourd’hui par exemple, je le rédige laborieusement entre mes douleurs neurologiques et mes quintes de toux. Mais je ne le subis pas. Il m’est précieux précisément parce qu’il est écrit dans ces conditions. Écrire dans le dur apporte de la douceur au mal.

Je ne vais pas tenter d’analyser ce qui se joue en cet instant. Je vais me contenter de le savourer et j’y réfléchirai plus tard. J’observe mon père préparer mes derniers paquets. C’est le meilleur emballeur de l’univers. Il a élevé le niveau en une forme d’art tant il s’applique à plier et scotcher le papier d’une manière parfaite.

Je vous souhaite une bonne dernière ligne droite jusqu’au réveillon et de doux moments de préparatifs. Je pense également à celles et ceux qui ne peuvent pas, ne veulent pas ou ne fêtes pas Noël. Belle soirée à vous et à demain. Rassurez-vous il ne reste que deux jours !