The last …

Une dernière bafouille entre l’apéritif et le plat principal. Je vais faire coup double pour avoir l’esprit libre demain et profiter pleinement de mon Noël en famille. Je vous souhaite un merveilleux réveillon, quelle que soit la façon dont vous le passez. Je ne vous dis pas à demain mais je vous embrasse bien fort 🥰

Préparatifs

Parfois on attend impatiemment un moment particulier. Un anniversaire. Des vacances. Une fête. Des retrouvailles. On y met du cœur. De l’énergie. Et l’espoir que tout se déroule comme on le rêve. Et on y croit malgré cette petite intuition qui nous dit que ça ne va pas être si simple que ça en a l’air. Et effectivement ça ne l’est pas.

Ce calendrier que je pensais être un exercice un peu désuet, une occupation légère et festive, m’amène sur un chemin de réflexion inattendu. L’assiduité à laquelle je me suis tenue, me révèle une facette de moi-même que je ne soupçonnais pas et une certaine satisfaction à me surpasser. Le billet d’aujourd’hui par exemple, je le rédige laborieusement entre mes douleurs neurologiques et mes quintes de toux. Mais je ne le subis pas. Il m’est précieux précisément parce qu’il est écrit dans ces conditions. Écrire dans le dur apporte de la douceur au mal.

Je ne vais pas tenter d’analyser ce qui se joue en cet instant. Je vais me contenter de le savourer et j’y réfléchirai plus tard. J’observe mon père préparer mes derniers paquets. C’est le meilleur emballeur de l’univers. Il a élevé le niveau en une forme d’art tant il s’applique à plier et scotcher le papier d’une manière parfaite.

Je vous souhaite une bonne dernière ligne droite jusqu’au réveillon et de doux moments de préparatifs. Je pense également à celles et ceux qui ne peuvent pas, ne veulent pas ou ne fêtes pas Noël. Belle soirée à vous et à demain. Rassurez-vous il ne reste que deux jours !

Perfect !

Sur la route aujourd’hui j’ai eu une bouffée de bonheur. Comme ça. Sans prévenir. Un moment de totale plénitude où tout a été parfait l’espace de quelques secondes. Ce n’est pas la première fois et c’est si fugace. J’essaye de me souvenir le plus longtemps possible de la sensation que cela procure. J’y suis encore un peu.

Le sapin de la maison familiale est décoré. La soupe aux potirons mijote. Jim Carrey fait l’idiot sur l’écran du salon. Les bredeles ramenés d’Alsace sont délicieux. Tout est parfait !

Je vous souhaite une soirée aussi agréable que la mienne. C’est un billet court mais peut-être le plus important de tous. Rendez-vous demain devant la porte numéro 23. Des bisous …

Voyage, voyage …

Un soleil radieux réchauffe mon salon ce matin. J’avais peur de devoir prendre la route sous la neige demain pour rejoindre ma famille mais il semble que la météo sera de notre côté. Un stress de moins à gérer, ce qui s’avère très précieux tellement les voyages en voiture sont désormais de vrais défis. J’ai tant aimé me faire trimballer ces dernières années et maintenant je rechigne à chaque fois que je dois grimper à bord de mon nouveau compagnon de route. C’est qu’il ne m’inspire pas confiance. Il a toujours un pet de travers. Cette serrure bloquée par exemple. Ce serait la faute au troisième feu stop qui aurait été mal installé ou réparé. Je ne sais quoi aurait coulé et endommagé la serrure juste en dessous. Comment c’est possible un truc pareil ? J’ai rien compris. Je crois que les mécaniciens se font un malin plaisir à nous raconter n’importe quoi quand on n’y connait rien.

La dernière fois j’avais un problème de pression des pneus. Après une première vérification qui n’avait rien montré d’anormal, le mécano m’a dit : votre voiture vous fait une blague. Lui était sérieux. J’ai insisté. Ou plutôt mon accompagnante a insisté car moi je n’aurais pas osé, je serais repartie avec mon Master of humour (rapport au fait que c’est un Renault Master). Finalement, c’était la valve qui fuyait. Et puis le voyant a continué de s’allumer. J’ai fini par changer les pneus. Et maintenant c’est l’airbag qui clignote. Soupirs …

Je n’aime pas gérer ce genre de soucis. Si je m’écoutais je le laisserais pourrir sur sa place de parking. Mais il me permet de retrouver mes proches pour ce Noël que j’ai l’impression de devoir mériter. Les merdouilles s’accumulent. Le retour en train de mon accompagnante vient d’être tout bonnement supprimé à cause de mouvements de grève. Rebelote sur le fabuleux site SNCF Connect pour tenter un échange. Et j’attends le résultat du test PCR de Vie N°1 malade et cas contact au lycée. On y croit toujours ?

Je répondais ce matin à un commentaire à propos de mon positivisme. J’expliquais qu’il est un des aspect de ma personnalité que je préfère et que donc, je le nourris. Et bien c’est un véritable festin ces jours-ci ! Gargantua n’a qu’à bien se tenir !

Voilà mon cheminement pour aujourd’hui. Rabelais s’invite et me donne un coup de fouet supplémentaire vers le lâcher prise et peut-être un peu plus d’épicurisme. C’est ce que me conseillent pour 2023 les cartes tirées la semaine dernière par ma tarologue préférée, Jill1. Revenir au corps, au sens, aux émotions, aux ressentis, par des plaisirs simples comme la nourriture. C’est le moment propice pour m’y mettre :-)

Je vous souhaite une belle journée et je vous remercie pour votre présence tout au long de ce calendrier. Encore quatre petits jours pour arriver au bout du défi. À demain pour la suite de l’aventure si le coeur vous en dit !

1 : https://www.regardsensoie.com

C’est de la balle !

Les portes arrières de ma voiture sont bloquées. J’ai un Renault Master adapté pour y monter avec mon fauteuil électrique à l’aide d’une rampe. Evidemment, s’il ne s’ouvre plus c’est compliqué. Je pars dans ma famille jeudi. Il va falloir vite les réparer. Tout comme mon chauffage. Je vis dans un immeuble d’habitation à énergie positive, un des premiers d’Europe (peut-être même du monde), et on se gèle les miches. Souvent on se lave à l’eau froide. Les Dernières Nouvelles d’Alsace (DNA) en ont parlé vendredi dans un article. Le syndic et ÉS (Électricité de Strasbourg) se renvoient la balle. Vous allez vous dire que je me plains beaucoup ces temps-ci. Même pas. La voiture est au garage et j’ai enfilé des chaussettes en laine et un bonnet. Je suis bien. Je pense à ces familles sous des tentes à 500 mètres de chez moi. Parc de l’Étoile. Pile en face de la mairie. Les DNA en ont écrit plusieurs des articles à leur propos. Et à propos des embrouilles entre la Préfète qui est fâchée contre la Maire qui elle-même est en colère contre l’État. Eux aussi se renvoient la balle. Devant les tribunaux. Je crois savoir qu’ils ont trouvé une solution temporaire. Sûrement la mi-temps.

Hier était la Journée Internationale des migrants et demain sera la Journée Internationale de la Solidarité Humaine. C’est chouette toutes ces journées et ces gens qui jouent à la balle ! Alors belle journée à vous, aujourd’hui c’est pour la coopération Sud/Sud, ça ne nous concerne pas. Et à demain pour la porte numéro 20 :-)

À long terme

Aujourd’hui j’ai commencé à organiser un voyage prévu pour l’an prochain. J’entame en 2023 une sorte de pèlerinage, un chemin de réconciliation, qui se terminera par le concert de Depeche Mode au Stade de France en juin. Et pour que tout se passe dans les meilleurs conditions, je dois tout vérifier, de l’accessibilité de la chambre à la hauteur du véhicule qui nous conduira de la gare à l’hôtel.

Trop souvent on veut m’assurer que tout est prévu, que je n’ai pas à m’inquiéter, que d’autres sont venus sans problème. Je veux bien le croire. Mais j’ai été déçue et surtout embêtée tant de fois que je n’arrive plus à prendre ces mots rassurants pour argent comptant.

Je viens de remplir un formulaire pour bénéficier du transport adapté parisien. Je sais que ce n’est pas l’idéal, qu’il y a souvent des loupés avec ce service mais c’est ce qui coûte le moins cher.

J’ai été découragée ces derniers mois et même dernières années. Fatiguée d’avance face à cette organisation que me demande chaque déplacement. Usée de devoir m’expliquer, me justifier, déballer ma vie, ses pourquoi et ses comment. Mais l’envie revient. Plus forte que le reste. Alors je profite !

Je vous souhaite un très bon dimanche. Il s’annonce triste pour les amateurs de foot, l’Argentine vient de planter un second but. Pour les autres je l’espère doux et serein 💛 À demain pour ouvrir la porte 19 !

Du bruissement dans les bronches

Je vous racontais il y a trois jours comment le pardon s’était invité dans mon billet du jour. Ça arrive parfois qu’un sujet s’impose. J’accueille et je retranscris ce que cela m’inspire.

Le lendemain, c’est une autre sorte de sujet qui s’est imposée à moi. Un thème bien moins sympathique à accueillir. Un bon gros virus qui m’a mise totalement à plat hier. Impossible de sortir le moindre bout de mon corps de sous ma couette. J’étais vidée.

Ce matin ça va déjà mieux. Je suis toujours dans mon lit mais le taureau a été pris par les cornes. Je ne laisserai pas le crépitement qu’émettent joyeusement mes bronches s’installer trop longtemps. Ça va bien cinq minutes ces conneries !

Si je vous relate mes aléas médicaux c’est qu’hier, emmitouflée sous mes couches de couvertures, je pensais au billet de mon calendrier que je n’allais pas réussir à poster. Immédiatement, cette sale petite voix de crécelle qui aime me torturer est arrivée en trombe : t’es vraiment nulle, si tu t’étais organisée … TAIS-TOI (en réalité j’ai été moins polie) !

Il paraît que l’une des choses dont je puisse être certaine à propos de la vie, c’est son impermanence. Je me voyais sur les rails du succès, auto-proclamée reine de l’Avent. Hier j’ai failli descendre du train. La scène était tellement émouvante, un pied en dehors du wagon, ma volonté prête à lâcher la poignée sur fond de musique triste. C’est là, dans les toutes dernières secondes, que j’ai vu défiler les quinze premiers billets, les jolies couleurs, les citations qui vont bien, le travail acharné. Non, je ne pouvais pas abandonner. Oui, je devais continuer ! Bon j’exagère un peu. Mais vous voyez l’idée.

Voilà pourquoi vous aurez aujourd’hui ce billet pour les 16 et 17. De toutes façons il n’y a pas de règlement officiel des calendriers de l’Avent. Et je sais que je peux compter sur votre compréhension 💛

À demain devant la porte 18 pour d’autres impermanentes péripéties:-)

La vieille fille et son chat

Puisque c’est la période des bilans annuels, je me penche sérieusement sur mon cas depuis quelques jours. Non pas que je me trouve fascinante au point de ne m’intéresser qu’à moi-même, mais plutôt dans une perspective constante d’amélioration personnelle. Et si je devais émettre un premier constat à mon sujet, ce serait le suivant : j’ai l’impression que les gens me trouvent ennuyante. Je dis bien que c’est une impression car je n’ai pas encore interrogé la totalité de mon panel ni terminé l’analyse des situations répertoriées. Mais tout de même, ça sent la naphtaline à plein nez. 

Il y a quelques années, alors fraichement divorcée, je prenais un malin plaisir à m’installer là où on ne m’attendait pas. Seule, handicapée et en charge de deux enfants en bas-âge, je n’avais pas le profil de la desperate housewife des séries TV. Et pourtant, c’est moi qui organisais des après-midis « Girly » auxquels je conviais les copines de mon village autour d’un café et d’une bonne bouteille de vin. Il m’était parfois compliqué de rouler droit en allant chercher mes vies à l’arrêt de bus à 16h30. Puis j’attendais patiemment 18:30, horaire qui me semblait convenable pour démarrer l’apéro et demander à mes accompagnantes de me servir un verre de rosé, voire deux ou trois, sous prétexte de me détendre de ma rude journée. Je pense que les ventes de Cabernet d’Anjou ne se sont jamais aussi bien portées qu’en 2015. 

À cette époque, qui me paraît tellement lointaine , je pouvais encore tenir des journées et des nuits entières assise dans mon fauteuil. Je sortais et recevais souvent. Je découvrais les applications de rencontre avec beaucoup d’enthousiasme. J’avais quelques douleurs de dos tout à fait tolérables et une certaine endurance. Je pouvais boire ce que je voulais, dormir à peine quelques heures et être fraîche comme un gardon le lendemain. 

Mais ce temps est révolu. Mes journées se sont drastiquement raccourcies et je n’attends plus 18h30 pour picoler mais pour enfin m’allonger. Mon dos n’est plus qu’une douleur permanente et je suis de mauvais poil si je ne dors pas au moins 7 heures. Je bois très peu et seulement pour goûter un bon vin ou un rhum sympathique. J’ai ressenti un soulagement inattendu lorsque j’ai viré Meetic, Tinder et compagnie. Et pour couronner le tout j’ai adopté un chat avec lequel j’entretiens une profonde relation. Si j’écoute la majorité des gens, je suis en train de tourner vieille fille à chats. Et si c’est vraiment le cas, où est le problème ?

Lorsque je refuse un verre de vin on me dit que c’est une petite pause, que ça arrive à tout le monde. Lorsque j’explique être en couple avec moi-même et ne pas attendre / avoir besoin de quelqu’un en ce moment, on me rassure par un ça viendra ne t’inquiète pas ! Merci de toute cette sollicitude mais je ne m’en fais pas. C’est même tout le contraire. Je n’étais pas plus heureuse il y a 7 ans. C’était simplement différent. Et si cet état parait ennuyant alors tant-pis. Je veux bien être barbante si en échange je peux vivre cette période de ma vie en toute quiétude. Et je refuse d’être réduite (encore) à ma situation par des diktats absurdes. Me voilà fièrement sobre, casanière, célibataire et abstinente. Pas besoin de terminer mon enquête, le bilan est fait !

C’est ainsi que se termine ce quinzième jour de mon calendrier. Je vous souhaite une belle journée et j’espère vous retrouver demain pour ouvrir la porte N°16 :-)

Pas de bras, pas de …

Je cherchais quel sujet aborder pour ce troisième jour du calendrier de l’Avent lorsque je me suis souvenue : le 3 décembre de chaque année, c’est la journée internationale des personnes handicapées. En voilà un sujet glamour à souhait ! Vous pouvez d’ores et déjà me remercier d’évoquer (encore) le sujet.

Depuis 1992, à l’initiative de l’Organisation des Nations Unies, cette journée vise à promouvoir les droits et le bien-être des personnes handicapées dans toutes les sphères de la société et du développement et à accroître la sensibilisation à leur situation particulière dans tous les aspects de la vie politique, sociale, économique et culturelle1. C’est chouette non ? Partout dans le monde des événements sont organisés pour rappeler que les personnes handicapées sont bien des gens comme les autres, au cas où quelqu’un en douterait encore, et qu’il faut absolument les inclure dans toutes les sphères et tous les aspects de tout ce qui existe pour les autres, les beaux, les grands, les forts : les valides !

C’est l’occasion aussi de se mettre sous un plaid devant le Téléthon, émission d’un autre temps, qui met en scène des petits enfants « cloués » dans leurs fauteuils dont la seule solution pour qu’ils aillent mieux est bien entendu de les guérir. Je vous invite à lire cet article qui explique bien mieux que moi pourquoi le Téléthon ne sert pas la cause du handicap.

Et oui braves gens, en ce 3 décembre 2022, je suis toujours une exclue de la société. C’est elle, cette société, qui le sous-entend, pas moi. Son but en ce qui me concerne, ainsi que les quelques millions de personnes en situation de handicap qui vivent dans notre beau pays, c’est l’inclusion. Tout est inclusif : l’école, l’entreprise, le sport, la culture … Même notre accès à la sexualité doit être inclusif, débattu, théorisé, donné en pâture à la politique et aux médias.

Pourtant la seule différence entre une personne valide et moi se trouve logée quelque part entre ma quatrième et ma cinquième cervicale. Durant quelques heures, ma moelle épinière a été écrasée, même pas sectionnée, juste comprimée et elle ne s’est pas remise du traumatisme. Les conséquences sont importantes je vous l’accorde. Mais rien dans cette histoire ne justifie que je sois exclue d’un monde que j’embrassais pleinement quelques secondes avant le choc. Rien, personne et pas même une société toute entière ne peut décider que je sois moins citoyenne et soyons lucide, moins humaine que d’autres, au seul prétexte que mon corps ne répond plus à mes ordres et ne correspond plus aux normes en vigueur.

Peut-être que ces mots sont vains, inutiles, surannés. Peut-être. Mais s’il me reste un droit, c’est bien celui de m’exprimer. Beaucoup de personnes en situation de handicap ne l’ont pas. Quant au chocolat, ne le cherchez pas, j’ai tout bouffé !

1 : https://www.un.org/fr/observances/day-of-persons-with-disabilities

Temps de l’Avent 🎄

Si j’avais voulu faire les choses correctement, j’aurais dû commencer mon décompte de l’Avent le 27 novembre, soit quatre dimanches avant Noël. En effet l’Avent, du latin adventus qui veut dire venue, avènement, est la période qui précède Noël où l’église latine se prépare à l’arrivée du Christ et à son incarnation. Je ne suis pas une grande spécialiste de cette question car même si je suis de confession catholique, je ne pratique pas. Mais il me semblait important de le rappeler. 

Le calendrier de l’avant quant à lui est une tradition d’origine germanique, de Finlande plus précisément, destinée à faire patienter les enfants jusqu’à Noël. Elle fait écho à l’attente des chrétiens lors du temps de l’Avent dans la nuit de Noël (merci Wikipedia).

En réalité si je vous parle de ça, c’est qu’en faisant mes petites recherches, je suis tombée sur la chaîne YouTube de Frère Paul Adrien. Je le trouve tellement atypique, intéressant et drôle qu’il me réconcilierait presque avec la religion. Il explique bien mieux que moi ce qu’est l’Avent et aborde beaucoup d’autres sujets. Je vous laisse donc découvrir cette vidéo et peut-être d’autres, et je vous souhaite une belle journée !

Let’s go !

Parce que je dois être un peu masochiste, j’ai décidé de remettre le couvert et de tenter à nouveau le challenge du calendrier de l’Avent que je m’étais lancé en 2021. L’année passée, j’avais presque tenu jusqu’au bout, j’ai juste manqué de souffle sur la fin et terminé avec un billet plein de mots grossiers. Un fiasco quoi … Cette fois-ci, j’ai été plus maligne, j’ai préparé mes postes en avance. Bon pas jusqu’au 24 je vous rassure, je me laisse quand même la possibilité de tout foirer. Et ce n’est pas comme si j’avais deux bouquins sur le feu, un atelier d’écriture à honorer et un site Internet pour ma future activité à remplir. Mais comme je le répète souvent : À cœur vaillant rien d’impossible ! Voici donc pour ce 1er décembre une pensée à celles et ceux touché.e.s de près ou de loin par le SIDA, avec cette même citation de Philippe Geluck que l’an passé. Je vous retrouve demain pour ouvrir le porte N°2 !

Que la lumière soit !

Cette nuit du 21 décembre sera la plus longue de l’année. C’est une période où beaucoup d’entre nous dépriment, où le manque de soleil nous mine le moral. Pourtant le solstice d’hiver marque le retour de la lumière, laquelle va grignoter jour après jour l’obscurité, jusqu’au solstice d’été. Vu sous cet angle, il y a quelque chose de magique à célébrer cette longue nuit, à s’y plonger entièrement, à s’imprégner de ce qu’elle représente traditionnellement sans que nous n’en ayons conscience. J’aime beaucoup cette vidéo de Ketty Orain-Ferella, qui nous explique les origines de Noël et évoque Yule et le solstice d’hiver.

Je vais profiter de cette journée la plus courte de l’année pour fignoler mon ✨Noël Magique ✨ et à demain, il reste quelques fenêtres du calendrier à ouvrir :)

Deux en un !

J’ai manqué le billet d’hier. Je n’ai pas eu le temps, pas eu le coeur, pas eu la tête à ça, à trouver un sujet, une citation, une image. Je m’en suis voulu une demi seconde et puis je m’en suis fichu. Je ferai double dose aujourd’hui. Ou pas. Et ce sera bien comme ça.

J’ai fais un tour dans la galerie marchande à côté de chez moi. J’ai repéré les derniers achats à faire pour mes proches, les dernières décorations à ajouter pour que ce Noël soit réussi. Car j’ai vraiment besoin qu’il le soit. Je m’accroche à la magie de Noël comme à une bouée de sauvetage en pleine mer. Je ressens une certaine urgence à être heureuse, à profiter des moments doux, en famille. Comme si un danger nous guettait, celui de tomber dans la morosité, de nous laisser submerger par la vague, et pas seulement celle dont on nous parle en boucle. Mon optimisme s’ébrèche.

Sans doute que cette brume persistante sur les toits de Strasbourg y est pour quelque chose. Elle s’immisce partout. Est-ce possible qu’elle atteigne aussi nos coeurs ? Sûrement. Sans doute que nous sommes poreux, que nous nous laissons pénétrer à notre insu par cette lourde ambiance. Et sans doute ne pouvons-nous pas y échapper.

Mais pour l’heure des surprises se préparent. Dans notre hotte nous avons entassé pêle-mêle des voyages, des sucreries, de la musique, des rires, des chants et assez d’amour pour terminer l’année en toute quiétude.

Oh Oh Oh !

Tout fout le camp ! Je viens de regarder la finale de Kho Lanta et d’apprendre que personne ne gagnera cette année. Certains des aventuriers ont triché en se procurant de la nourriture en cachette. Je ne sais pas très bien quoi en penser, je ne sais pas de quoi je serais capable si je crevais la dalle. Et même si c’est le principe de l’émission de galérer avec la nourriture, je ne peux pas m’empêcher de leur trouver des excuses à ces Robinson en carton. Ce pauvre Claude n’aura finalement jamais emporté le jeu puisqu’il a assuré que c’était sa dernière participation.

Pour me remettre de cette déception j’ai décidé de regarder mon film chouchou de Noël : The holiday ! Je pense que ce sera au moins la huitième fois et je ne m’en lasse pas. C’est chamallow à souhait et ça me fait comme un chocolat qui fond dans la bouche.

Cette année j’ai décidé de bouffer de la mièvrerie jusqu’à en être malade. Je me suis déjà engouffré les séries « Trois Noëls », « Christmas flow » et « Home for Christmas » sur Netflix. Toutes les 3 ont leur charme mais j’ai une nette préférence pour la dernière, les séries norvégiennes et nordiques étant de loin mes préférées depuis quelques temps. J’ai également une playlist de noël que j’écoute à longueur de journée au grand désespoir de mes enfants. Et j’ai dépensé la moitié du PIB de la Suisse en bougies senteur Cookies et Pain d’Epices. Heureusement que je n’en ai pas trouvé une parfumée au vin chaud ! En bref je vibre Noël et ça me fait du bien !

Lorsque la vie s’égraine …

Je suis impatiente de fêter Noël.

J’avais du mal à décorer mon sapin ces dernières années et voila que j’ai installé un mignon petit Nordmann ce weekend alors que novembre n’est même pas terminé. Croisons les doigts pour qu’il lui reste quelques épines au réveillon. J’aurais vraiment aimé en trouver un en pot et l’offrir ensuite à un habitant du quartier qui en aurait pris soin pour le reste de sa vie sapinesque. Mais j’ai dû agir dans l’urgence, profiter de la présence de mon père pour décorer la maison, seul être humain sur cette terre à avoir la patience nécessaire pour répondre à mes exigences.

À ma décharge j’ai supporté de nombreuses années des sapins moches, décorés par mes enfants. Ne faites pas les offusqué.e.s, on sait très bien vous et moi que la plupart des parents réajustent la position des guirlandes et cachent les décos fabriquées en maternelle à l’arrière du sapin. Sauf que moi je peux pas. Une fois posée je suis obligée de faire avec une composition affreuse et ce jusqu’à la fin des fêtes. J’ai bien tenté quelques objections mais les enfants, comme leur père en son temps, n’étaient pas motivés à changer quoi que ce soit, invoquant l’esprit de famille et autres bêtises bien pratiques et impossible à contourner sans passer pour une mauvaise mère !

Mais ça c’était avant. Dimanche j’ai proposé à tout le monde de participer en espérant que ce « tout le monde » refuse. Allélujah ils se sont tous barrés en prétextant que mon autoritarisme était insupportable, que si c’était pour tout défaire après c’était pas la peine tout en plaignant Papi pour ce qu’il allait subir, le pauvre. J’ai fait semblant d’être choquée deux minutes avant de sortir mes boites et mes caisses de décoration, surexcitée de redécouvrir les jolis trésors rangés l’an passé. Bref j’ai décoré mon, sapin.

Tout ça pour vous dire que cette année j’ai envie de compter les jours avant noël en les égrainant (j’adore ce verbe) ici avec une publication quotidienne. Et je commence avec celle-ci à l’occasion de la Journée Internationale de lutte contre le Sida. Parce que l’association AIDES nous rappelle que « 1 français-e sur 4 serait gêné-e de travailler avec une personne séropositive. Ce chiffre alarmant démontre une sérophobie latente dans le monde du travail, mais pas que. Les préjugés sur le VIH persistent et impactent directement la vie professionnelle, personnelle et le suivi médical des personnes séropositives. »